Randonnee alpino-neigeo-aquatico-bucolique

jeudi 20 juin 2013
par  Michel.B
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Objectif : le sommet du pic de tristagne. Hélas nous ne le verrons que de loin.

Après un départ dans les brumes et nuages depuis le parking de Pradières, après les bois et ruisseaux dégoulinant dans les chemins, nous nous sommes retrouvés devant les premières vaches en estive. Chose très surprenante elles étaient avec en fond de tableau la neige. Peu surprenant me direz-vous après les chutes extraordinaires de cette année. Nous sommes tout de même mi-juin.

Présente à partir de 1300 ml d’altitude, elle allait nous accompagnée sur tout notre chemin.

Nous fûmes confrontés au 1er névé au bord de l’étang d’Izourt. Après l’avoir traversé, il était l’heure de déjeuner en surplomb du lac et d’un torrent grondissant des eaux de fonte de neige.

Le repas pris nous nous en gageons vers le ruisseau aux eaux tumultueuses. Je m’engage le 1er dans la traversé avec les guêtres et la corde. L’autre bout étant tenu par Michel. Nous l’avons tendu entre 2 arbres pour mettre en sécurité la traversée. Le point fut bien choisi et tout le monde passa sans trop se mouiller.

Sitôt passé le torrent le soleil fit une apparition violente et nous obligea à se crémer. Nous n’étions plus que sur de la neige. Dans le couloir qui remonte à Caudière, la neige était recouverte de terre descendue lors des avalanches de cet hiver. L’épaisseur était telle que nous ne distinguions pas le ruisseau. Une étrange brume montant de la neige s’élevait, nous entourait. Nous sommes montés jusqu’au palier de la Caudière. Tout le cirque était recouvert d’un épais de neige de près de 2 ml d’épaisseur. Le passage de la voie devant nous était totalement enneigé. La décision fut prise de redescendre dans la vallée en contournant le lac afin d’éviter le torrent et de faire la boucle du lac. Nous avons passé un superbe pont de neige, de nouveau des ruisseaux et un gros torrent. Les terrains regorgent d’eau de partout.

Après une longue descente, nous trouvèrent refuge au gîtes des Oustalous aux « Cabanes ». Le repas fut pris au clair de lune, douche et un bon lit.

Le lendemain, la décision fut prise de partir pour l’étang d’appy, exposé plein sud, qui nous promettait moins d’eau et de neige. Après 1328 ml de denivelé et une pose repas à l’étang, nous atteignons le sommet et basculons vers le col de Girabal. Nous avons dus renoncer à l’atteindre en raison de névés importants et très pentus. Nous avons alors coupé entre les névés et les landes de bruyères pour atteindre le plateau de la jasse de sédars : plein de fleurs. Ce fut très bucolique !!

Et toujours de la « flotte de partout ». Le temps d’aller visiter la cabane qui est en état et bien équipée, nous continuons la descente sur Appy.

Retour aux voitures après une journée de 7 h00 de marche. Cumulée avec la veille le petit groupe de 4 personnes que nous étions à tout de même avalée plus de 2100 ml de positif et près de 13 heures de marche. La bière fut bien méritée avant de rentrer au bercail.

Benoit G

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